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Le directeur de la campagne de vaccination contre la COVID au Québec portera, dès le 14 mars, le chapeau de sous-ministre associé à la Direction générale de la gestion exécutive et opérationnelle de la pandémie au MSSS.

La Direction générale de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux ajoute de nouveaux modules à son programme de formation sur la prévention clinique à l’intention des médecins de famille, infirmières, pharmaciens et autres cliniciens exerçant en première ligne de soins.

«Le projet de loi 11 est court, il parle de gestion. Ce qui nous inquiète, c’est la suite, ce que l’on va faire de ces données-là. Va-t-on vouloir contrôler la pratique individuelle?» se demande la présidente, la Dre Jessica Ruel-Laliberté.

S’il partage les visées du PL 11 quant à l’accès, le CMQ se dit préoccupé par certains aspects comme la valorisation de la profession de médecin de famille, le respect de l’autonomie professionnelle et le partage de données.

La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) dénonce un projet de loi «totalement inutile et totalement incompréhensible», dont elle réclame l’abandon pur et simple.

L'opposition a vivement critiqué le premier ministre. Le chef parlementaire de Québec solidaire, notamment, lui reproche de s'attaquer de manière «superficielle» au problème de l'accès aux soins.

Se disant excédé par une «minorité» d'omnipraticiens qui ne prennent pas assez de patients, François Legault a déclaré qu'il allait possiblement légiférer pour pouvoir transférer leurs noms aux PDG des CISSS et des CIUSSS.

Son gouvernement est le premier à avoir obtenu ces données de la Régie de l'assurance maladie du Québec, a-t-il déclaré mardi.