MPOC: un médicament fait son entrée dans la liste des médicaments d’exception

Le Breztri Aerosphere (fumarate de formotérol dihydraté/ budésonide/bromure de glycopyrronium) peut désormais être autorisé si la condition clinique du patient correspond à l’indication des codes RE384, RE385 et RE386, selon le cas. Cette trithérapie, mise en marché par AstraZeneca, est une association d’un corticostéroïde en inhalation, d’un antagoniste muscarinique à longue durée d’action et d’un bêta-agoniste à longue durée d’action. Il est indiqué comme traitement à long terme pour réduire les exacerbations liées à la MPOC et traiter l’obstruction des voies respiratoires chez les patients atteints de MPOC, y compris la bronchite chronique et/ou l’emphysème mal maîtrisé. Notons qu’au Québec, près de 600 000 personnes sont aux prises avec un diagnostic de la MPOC. Dans une infolettre publiée le 17 août, la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) indique que cette triple thérapie en un seul dispositif «permet de remplacer l’utilisation concomitante d’un ß2 à longue action, d’un antimuscarinique à longue action et d’un corticostéroïde inhalé». Des conditions Le patient doit toutefois répondre à certaines conditions cliniques pour avoir droit à ce traitement lors de la demande initiale du traitement d’entretien de la MPOC. Par exemple, il doit avoir présenté au moins deux exacerbations des symptômes de la maladie dans la dernière année, en dépit de l’utilisation régulière en inhalation de deux bronchodilatateurs à longue action en association. Ou Avoir présenté au moins une exacerbation des symptômes de la maladie dans la dernière année ayant nécessité une hospitalisation, en dépit de l’utilisation régulière en inhalation de deux bronchodilatateurs à longue action en association. Ou Dont la maladie est associée à une composante asthmatique démontrée par des éléments définis par une histoire d’asthme ou d’atopie pendant l’enfance ou une éosinophilie sanguine élevée, notamment. Ou Recevoir déjà un agoniste ß2 à longue action, un antimuscarinique à longue action ainsi qu’un corticostéroïde en inhalation depuis un an ou moins. Notons que les autorisations pour un médicament pour le traitement de la MPOC obtenues avant le 17 août 2022 demeurent valides jusqu’à la fin de la validité de l’ordonnance. Ainsi, aucune action de la part du prescripteur ou du pharmacien n’est nécessaire pour ces ordonnances. Pour plus d’informations sur les modifications aux codes RE384, RE385 et le RE386 consultez l’infolettre de la RAMQ.

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