Mises en garde: Abilify et Abilify Maintena, Bio-K+ et Bio K20 Potassium, Zelboraf

Abilify et Abilify MaintenaBristol-Myers Squibb et Otsuka Canada PharmaceutiqueRisque de troubles du contrôle des impulsionsUn examen de l’innocuité de l’aripiprazole oral et injectable réalisé par Santé Canada confirme un lien entre l’utilisation de ces produits et le risque de comportements impulsifs, soit le jeu pathologique et l’hypersexualité. Dix-huit cas de jeu pathologique et six cas d’hypersexualité rapportés à l’échelle internationale ont été retrouvés dans la littérature. La plupart du temps, ces comportements ont cessé ou se sont améliorés après la cessation du traitement ou une réduction de la dose, ce qui laisse croire à un lien entre l’utilisation de l’aripiprazole et ces comportements impulsifs. Les cas rapportés impliquaient des adultes de sexe masculin et féminin âgés de 19 à 64 ans. Cinq cas de jeu pathologique et d’hypersexualité ont également été signalés au Canada, mais l’information fournie était trop limitée pour tirer des conclusions. Les patients devraient être à l’affût de l’apparition de tels comportements et ceux qui ont déjà eu des problèmes de jeu pathologique devraient être suivis étroitement étant donné qu’ils pourraient être plus à risque.Bio-K+ et Bio K20 PotassiumBio-K Plus International et Biomed PharmaRisque de confusion entre les produitsSanté Canada nous informe que deux cas de confusion ont été signalés concernant les produits Bio-K+ et Bio K20 Potassium. Ces deux produits de santé naturels contiennent des ingrédients actifs différents. Le Bio-K+ est une gamme de probiotiques oraux tandis que le Bio K20 Potassium est un supplément de chlorure de potassium contenant 20 mEq de potassium par comprimé.Santé Canada collabore avec l’entreprise Biomed Pharma afin qu’elle modifie le nom de son supplément potassique.ZelborafHoffmann-La RocheRisque de sensibilisation aux rayonnements et de réaction cutanée de rappel après radiothérapieSanté Canada nous avise qu’une analyse de la pharmacovigilance a permis de conclure que le vémurafénib pouvait entraîner une potentialisation de la toxicité induite par la radiothérapie se manifestant soit par une sensibilisation aux rayonnements, soit par une réaction cutanée de rappel chez des patients ayant été traités par radiothérapie avant, pendant ou après un traitement par le vémurafénib. Cette conclusion est basée principalement sur 20 cas de radiotoxicité mettant en cause le vémurafénib, dont trois se sont avérés fatals. La plupart des cas touchaient la peau, mais certains affectaient les viscères, dont les poumons, la vessie, l’œsophage, le foie, le cerveau et le rectum.Les réactions cutanées de rappel se sont manifestées par une inflammation aiguë de la zone irradiée auparavant et déclenchée par l’administration du vémurafénib au moins sept jours après l’arrêt de la radiothérapie.Les cas de sensibilisation aux rayonnements ont montré une potentialisation de la réaction se manifestant par une gravité plus grande que prévue de la réaction à la lésion radique localisée. Presque tous les patients avaient reçu le vémurafénib avec la radiothérapie ou au cours des trois jours suivant la fin du traitement.Le vémurafénib ne devrait pas être utilisé en association avec la radiothérapie à moins que les bénéfices potentiels ne surpassent les risques. La monographie du Zelboraf a été révisée afin d’ajouter ces nouvelles mises en garde.

Mises en garde: Abilify et Abilify Maintena, Bio-K+ et Bio K20 Potassium, Zelboraf

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