Marketing d’influence: le Collège des médecins appelle à la prudence

Dans un article paru en ligne jeudi dernier, la Direction des enquêtes du Collège des médecins du Québec (CMQ) invite les médecins à faire preuve de prudence face à l’émergence du marketing d’influence, proscrit par le Code de déontologie.Le CMQ admet d’emblée que le marketing d’influence, en pleine croissance, a atteint le milieu médical. En effet, «des médecins auraient offert à des influenceurs des soins médicaux esthétiques gratuits, notamment des chirurgies plastiques et des injections de toxine botulique, en échange de visibilité sur le Web», indique-t-on dans l’article en question.Au cours des dernières semaines, des femmes comptant des milliers d’abonnés sur leur chaîne YouTube ont diffusé des vidéos montrant leur transformation esthétique. Il est possible d’y voir l’acte chirurgical ainsi que l’évaluation médicale.Pourtant, le Code de déontologie des médecins statue clairement que le médecin doit «s’abstenir d’accorder, dans l’exercice de sa profession, tout avantage, commission ou ristourne à quelque personne que ce soit». Il est donc interdit d’offrir des soins médicaux gratuitement aux influenceurs.De plus, en ayant recours à ce type de marketing, le médecin vise des personnes vulnérables, soit des adolescents, ce qui va à l'encontre de ce qui est prévu dans le Code de déontologie.

Marketing d’influence: le Collège des médecins appelle à la prudence

Pour accéder au contenu, connectez-vous ou créez un compte gratuit.

Catégories connexes