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Avec le déconfinement progressif, le citoyen doit lier ses décisions de la vie quotidienne à une question fondamentale: quel est le risque? Et comment peut-on le mesurer? Notre processus décisionnel reste le même aujourd'hui, sauf que la COVID-19 nous oblige à évaluer nos choix d'une manière beaucoup plus délibérée, expliquent des experts en psychologie et en analyse de risques.

Les techniciennes Valérie et Mariah Krantz ne se voient pas beaucoup ces jours-ci, même si elles sont mère et fille et travaillent dans la même pharmacie.

Depuis quelques semaines, le Québec expérimente une sorte de projet pilote à très grande échelle qui permet de tirer des leçons importantes pour le déploiement de la technologie à long terme dans le système de santé. En attendant un bilan officiel, plusieurs constats s’imposent déjà.

Alors que les provinces tentent désespérément d'accélérer le dépistage de la COVID-19 pour être en mesure de repousser une éventuelle deuxième vague, l'analyse des eaux usées pourrait se révéler un outil tout aussi efficace.

Le 12 mai dernier, le ministère de la Santé et des Services sociaux a mis à la disposition des professionnels de la santé un nouveau service de télécopie infonuagique. Le Collège des médecins du Québec à donc mis à jour ses recommandations sur les modes de transmission d'ordonnances à privilégier en temps de pandémie.

Il n’est pas exagéré de dire que la pandémie de COVID-19 a pris le système de soins de santé canadiens complètement au dépourvu. En Ontario, on craignait que les citoyens ne puissent avoir accès aux médecins en raison d’une maladie ou d’une incapacité à s’adapter à l’intensification massive de la télémédecine. Ce n'est pas ce qui s'est produit.