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Une ancienne règle canadienne selon laquelle les femmes qui souhaitaient prendre la pilule abortive devaient le faire devant le médecin crée la confusion chez les pharmaciens. Cette confusion explique pourquoi certaines pharmacies de l’Ontario, qui peuvent maintenant la distribuer, ne la possèdent pas encore.

Dans une lettre adressée à la ministre fédérale de la Santé, Jane Philpott, quelques grands noms de la médecine au Canada demandent au gouvernement d’utiliser le pouvoir que lui confère la Loi sur les brevets pour forcer les compagnies pharmaceutiques à révéler les honoraires qu’elles versent aux médecins.

Les pharmaciens de l’Ontario devront déclarer toute erreur ou omission dans la délivrance de médicaments à une autorité indépendante, dès l’automne prochain. Ceux du Québec devraient-ils faire de même? L’OPQ y songe, sérieusement.

Abaisser le taux maximal d’alcoolémie permis au volant de 0,08 à 0,05, comme entend le faire Ottawa, permettrait de sauver des vies, estime l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Même si les blocs opératoires de plusieurs hôpitaux du Québec sont loin d’être utilisés à 100 %, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, ne juge pas la situation préoccupante.

Le problème d’accès au Dossier Santé Québec (DSQ) auquel font présentement face les pharmaciens remplaçants soulève un «enjeu de protection du public», selon la directrice générale de l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ), Manon Lambert.

«La semaine dernière, les projecteurs étaient de nouveau braqués sur le CUSM. Un rapport récent du coroner révélait qu’on a demandé à Kimberly Gloade, une Micmaque, de payer des frais de plus de 1000 $ pour une visite à l’urgence car elle n’avait pas sa carte d’assurance maladie. Incapable de payer, Mme Gloade est partie, condamnée à souffrir pendant des semaines jusqu’à sa mort d’une cirrhose du foie à la maison...»

Alors que des milliers de Québécois patientent des mois avant d’être opérés, seul le Centre universitaire de Santé McGill (CUSM) a atteint un taux d’utilisation des blocs opératoires de 100 % l’an dernier, a révélé lundi Le Journal de Montréal.