Lauréate 2010: Marie-Andrée Leclerc, Étudiante en pharmacie

Avec son ton enjoué et déterminé, on sent que la pharmacie est une réelle passion pour Marie-Andrée Leclerc. Depuis qu’elle étudie dans ce domaine, la jeune femme de 28 ans compte d’ailleurs un nombre impressionnant d’accomplissements.L’intérêt de Marie-Andrée Leclerc pour la pharmacie lui provient d’une personne de son entourage qui travaillait au département de pharmacie de l’Hôpital Laval, à Québec. « Avant, je ne réalisais pas l’ampleur du travail des pharmaciens dans les hôpitaux. J’ai découvert des gens passionnés par leur profession et j’ai eu la piqûre ! »Avant d’être admise au baccalauréat en pharmacie, Marie-Andrée Leclerc a toutefois dû compléter en 2004 un baccalauréat en biologie médicale à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Son autre grande passion, les sports et en particulier la natation, l’a privée des quelques points nécessaires pour qu’elle soit admise au baccalauréat en pharmacie, bien qu’elle ait tout de même été sur la liste d’attente.Marie-Andrée Leclerc ne s’est pas pour autant découragée et elle a persévéré jusqu’à être admise à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval, en 2005. « Je crois que cela montre à quel point je voulais réellement devenir pharmacienne », souligne-t-elle.De son baccalauréat en biologie médicale, Marie-Andrée Leclerc retient une meilleure compréhension du fonctionnement du corps humain, mais elle a surtout réalisé qu’elle privilégiait vraiment un domaine comme la pharmacie où elle peut entrer en contact avec des patients et non pas travailler uniquement dans un laboratoire.Dès le début de ses études en pharmacie, Marie-Andrée Leclerc n’a pas perdu de temps pour montrer de quoi elle était capable. De 2006 à 2008, elle a notamment été la présidente du comité de mise sur pied du Kiosque des étudiants en pharmacie de l’Université Laval (KIEPUL). L’objectif de ce kiosque est de sensibiliser le public à différents thèmes de santé comme l’asthme et le tabagisme, la santé sexuelle ou l’emploi de médicaments.Durant la même période, elle a également été vice-présidente aux affaires intra-facultaires de l’association des étudiants en pharmacie, ce qui lui a permis de siéger à différents comités de programme, dont ceux d’évaluation de l’enseignement et de nomination du doyen.Dans le cadre du programme de stages internationaux de la Faculté de pharmacie, Marie-Andrée Leclerc a participé au développement de trousses de premiers soins destinés à des patients du Mali, du Burkina Faso, du Paraguay et du Honduras.Toujours dans le cadre du programme international de la Faculté, Marie-Andrée Leclerc a effectué, à l’été 2007, un stage professionnel de neuf semaines au Mali, où elle a été la seule pharmacienne d’un petit village reculé du pays appelé Kadiolo. « J’ai pu constater à quel point nous étions chanceux au Québec. Pourtant, les Maliens ont bien des leçons à nous apprendre lorsque vient le temps d’apprécier pleinement cette chance que nous avons. »Un an plus tard, Marie-Andrée Leclerc a réitéré l’expérience d’un stage en Afrique, mais cette fois sans le soutien de la Faculté de pharmacie. Elle a en effet décidé d’accompagner une Québécoise dans un séjour humanitaire de cinq semaines à Madagascar pour le compte d’une organisation non gouvernementale.« Le projet dans lequel je me suis le plus investie était la visite d’un dispensaire au cœur de l’île où nous allions donner des boîtes de médicaments et du matériel médical, raconte-t-elle. Or, surprise, l’armoire en bois de la pharmacie était complètement pêle-mêle, avec bon nombre de produits expirés. J’ai donc fait un gros ménage. J’étais tellement contente de pouvoir aider les deux médecins du dispensaire ! »Comme elle vient tout juste de compléter sa maîtrise en pharmacie d’hôpital, Marie-Andrée Leclerc se lance désormais sur le marché du travail. En septembre, elle entame un remplacement de congé de maternité d’un an au CSSS de Charlevoix. « J’ai très hâte parce qu’un CSSS situé dans une plus petite région permet de toucher à plusieurs facettes du travail de pharmacien d’établissement. »Marie-Andrée Leclerc hésite toutefois encore quelque peu sur le milieu de pratique où elle veut exercer sa profession par la suite. « Je suis déchirée. J’adore les défis scientifiques que présente la pharmacie d’hôpital, mais j’aime la proximité avec les patients que l’on retrouve dans le milieu communautaire. » Quel que soit son choix, la profession en sortira gagnante !Lire la suite du dossier « Prix pharmaciens de coeur et d’action »

Lauréate 2010: Marie-Andrée Leclerc, Étudiante en pharmacie

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