La géothermie au CHUS: comme si on enlevait 2800 autos de la route

La géothermie sera implantée dès cet automne à l’Hôpital Fleurimont du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS).L’établissement diminuera ainsi ses émissions de gaz à effet de serre de 9000 tonnes de CO2 par année, ce qui équivaut à retirer 2800 voitures de la circulation.Cette décision fait partie du projet d’économie d’énergie adopté par l’hôpital en janvier 2012, afin de diminuer sa consommation de moitié d’ici 2014, pour des raisons économiques et environnementales.La géothermie tire profit de la chaleur naturelle du sol pour chauffer l’hôpital. Une thermopompe produit de l’eau froide glycolée qui circule dans des tuyaux sous la terre. L’eau glycolée capte la chaleur du sol et la ramène à la thermopompe. Cette dernière transfère la chaleur au réseau de chauffage de l’hôpital.Vingt-quatre puits géothermiques ont donc été forés cet été, dont certains atteignent jusqu’à 180 mètres de profondeur. Les investissements requis pour le projet seront remboursés en sept ans.« La géothermie, et d’autres mesures de récupération de chaleur, contribueront à la moitié des économies annuelles prévues dans le cadre du projet écoénergétique qui sont de 1,4 M$ », a indiqué Yvon Paris, directeur des ressources financières et techniques du CHUS.Outre le réseau de géothermie, le projet prévoit la récupération de la chaleur disponible dans le bâtiment, la modernisation des systèmes de ventilation et l’installation de murs solaires.

La géothermie au CHUS: comme si on enlevait 2800 autos de la route

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