Jean Coutu enjoint les futurs pharmaciens d’être plus flexibles à propos de leurs horaires

Le pharmacien Jean Coutu souhaite que les futurs pharmaciens s’engagent à mettre en pratique son slogan publicitaire « sept jours, sept soirs, tous les week-ends » au bénéfice de la population québécoise, notamment en raison du possible élargissement du rôle des pharmaciens.« Depuis quelques années, on parle beaucoup de qualité de vie. Cette qualité de vie a des droits. Mais, pour nous les pharmaciens, cette qualité de vie a surtout des devoirs, dont le plus important est notre présence. Je le répète : sept jours, sept soirs, tous les week-ends », a déclaré Jean Coutu.« Nous savons tous que, dans une semaine, il y a des moments où nous sommes peut-être les seuls de la grande équipe de la santé à être accessibles à la clientèle », a-t-il rappelé.« La société ne vous doit rien. C’est vous qui devez à la société par vos connaissances. Sans votre présence, vos connaissances ne serviront à rien. »Il a prononcé ces paroles le 10 mai, lors de l’inauguration du Hall Marcelle-et-Jean-Coutu, auquel on accède par la nouvelle entrée du pavillon Ferdinand-Vandry. Le Hall Marcelle-et-Jean-Coutu est adjacent à la cafétéria, lieu de rencontre des étudiants et du personnel.L’homme d’affaires s’en est ensuite pris aux groupes de pharmaciens remplaçants.« En pharmacie, le dépannage est utile, mais il ne faut pas l’ériger en statut permanent, en une nouvelle sorte de spécialité. Comment suivre un dossier patient si on est que de passage? Je ne crois pas que c’est en butinant d’une pharmacie à une autre qu’on peut créer un sentiment d’appartenance. » Don de 2,5 millions $ de la Fondation Marcelle et Jean Coutu au Projet Santé « Je pense que maintenant, je fais partie de la famille de l’Université Laval », a déclaré Jean Coutu, même si cet établissement d’enseignement lui a déjà décerné un doctorat honoris causa en 1994. D’ailleurs, le recteur de l’Université Laval, Denis Brière, l’a présenté comme le « Dr Jean Coutu ».Pour le dévoilement de deux plaques commémoratives, le célèbre pharmacien propriétaire était accompagné notamment de son épouse, Marcelle, de sa fille, Marie-Josée, présidente de la Fondation Marcelle et Jean Coutu, et de son fils, François Jean, pharmacien, président et chef de la direction du Groupe Jean Coutu.L’Université Laval a tenu cette cérémonie pour remercier la famille Coutu qui a remis un montant de 2,5 millions $ par l’entremise de la Fondation Marcelle et Jean Coutu pour financer les travaux de construction des nouveaux locaux de la Faculté de pharmacie.Près de 81 millions $ ont été nécessaires pour agrandir et rénover l’ensemble du pavillon Ferdinand-Vandry qui regroupe officiellement depuis septembre 2010 les facultés de pharmacie, de médecine et des sciences infirmières.« Votre don est le plus important reçu du secteur privé dans le cadre de cette campagne de financement », a souligné Jean-Pierre Grégoire, doyen de la Faculté de pharmacie de l’Université Laval. « Les nouvelles installations du Centre intégré de formation en sciences de la santé nous permettent non seulement de mieux former les étudiants en pharmacie, mais elles permettent aussi d’en former un plus grand nombre. »Jean Coutu s’est réjoui que la « participation monétaire » de la Fondation Marcelle et Jean Coutu contribue à former chaque année dans les deux facultés de pharmacie québécoise près de 400 nouveaux pharmaciens détenteurs d’un Pharm.D., dont plusieurs iront pratiquer dans les pharmacies affiliées au Groupe Jean Coutu.

Jean Coutu enjoint les futurs pharmaciens d’être plus flexibles à propos de leurs horaires

Pour accéder au contenu, connectez-vous ou créez un compte gratuit.

Catégories connexes