Institut de cardiologie de Montréal: nouveau bloc opératoire inauguré

Le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, le Dr Yves Bolduc, a inauguré venredi dernier le nouveau bloc opératoire de l’Institut de cardiologie de Montréal (ICM), ce qui met fin à trois ans de travaux.Réaménagé et agrandi, le nouveau bloc compte maintenant sept salles de chirurgie et une centrale de stérilisation à la fine pointe de la technologie.Cinq de ces salles sont dédiées aux activités courantes en chirurgie, alors que la sixième est réservée à la recherche et à l’évaluation. La septième salle est gardée en réserve pour des besoins futurs.Ce projet qui totalise un investissement de 31,5 millions de dollars a également permis l’addition de huit lits à l’unité des soins chirurgicaux.Les nouvelles installations devraient permettre de faire face à la demande croissante pour des chirurgies cardiaques.Pour la période 2010-2011, l'ICM prévoit notamment une augmentation du nombre de chirurgies cardiaques d’au moins 100 interventions par année, pour un total de 1650. En 2009-2010, le nombre de chirurgies était de 1529.Avec ces nouvelles infrastructures, l’Institut espère pouvoir réaliser environ 1800 chirurgies par an.Le président du conseil d'administration de l'Agence de la santé et de services sociaux de Montréal, Pierre Anctil, estime que les nouvelles salles offrent aux professionnells de la santé et aux patients un environnement de qualité « inégalé jusqu'à ce jour ».Par ailleurs, l'ICM compte un projet ambitieux, celui de développer une biobanque destinée à la recherche, notamment en génétique. Le ministre Bolduc a indiqué qu'il comptait y contribuer. « Chacun d'entre nous devrait faire un don à la biobanque. C'est un projet de recherche auquel je crois beaucoup. »Pénurie de gynécologuesLe ministre en a profité pour revenir sur la pénurie de dermatologistes et de gynécologues dénoncée récemment par l'Association des dermatologistes du Québec et de l'Association des obstétriciens gynécologues du Québec.Dans le cas de la pénurie de gynécologues, le ministre a dit suivre la situation de très près et affirme que chaque Québécoise « a le droit d’avoir un suivi médical ».Pourtant, aucune clarification quant aux mesures prises pour pallier cette crise n’a été formulée par Yves Bolduc.

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