GMF : les infirmières consultées davantage qu'en clinique traditionnelle

Presque six années se sont écoulées depuis la mise en place des groupes de médecine familiale (GMF). Aujourd’hui, comment les patients perçoivent-ils la qualité des soins offerts au sein de ces structures?C’est la question que des chercheurs du Centre hospitalier affilié universitaire de Québec (CHA) et de l’Institut de santé publique de Québec se sont posée.Dans un article publié dans Le médecin de famille canadien en juillet 2010, le Dr André Tourigny et ses collègues montrent que si l’accès aux soins n'a pas changé, selon les patients, leur manière de consulter s’était modifiée.Avec une organisation des soins en GMF différente de celle des cliniques traditionnelles (heures d’ouverture, nombre de professionnels présents, inscription à une liste), le rôle et la pratique du personnel infirmier ont aussi subi une mutation.Grâce à deux questionnaires administrés à environ 18 mois d’intervalle auprès de plus de 1000 patients, les chercheurs ont constaté que ces derniers jugeaient qu’il y avait une amélioration significative de la continuité des soins au sein des GMF.En effet, les patients ont perçu un changement dans leurs relations avec les professionnels de santé et disent avoir consulté plus souvent les infirmières lors de leur visite au GMF.De plus, l’augmentation des responsabilités des infirmières en soins de première ligne semble avoir amélioré la satisfaction de la population à l'égard des soins reçus.Dans l’étude, les patients ont reconnu une expertise et une place accrues des infirmières en ce qui a trait notamment aux blessures ou aux maladies bénignes, à la prévention des maladies et au suivi de maladies chroniques.Pour lire l'article publié dans Le Médecin de famille canadien

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