Dossier: Nos régions - 2e partie

Abitibi-TémiscamingueLes UMF facilitent le recrutement médicalMême si le recrutement de nouveaux médecins en Abitibi-Témiscamingue a été satisfaisant cette année, puisque les postes accordés dans le cadre du PREM 2012 en omnipratique ont presque tous été comblés, la région poursuit ses efforts pour accroître ses effectifs.Un « trésor bien caché »« L’un des plus beaux trésors cachés du Québec », c’est ainsi que la Dre Marie-Noël Thériault, omnipraticienne à Ville-Marie, se plaît à définir la région où elle a élu domicile il y a 10 ans. « Je ne connaissais pas le milieu, je n’y avais pas fait de stage. Ça a été un hasard et un coup de foudre, raconte-t-elle. C’est une région qui mérite d’être connue, que ce soit pour la médecine ou pour le tourisme. » Nord-du-QuébecTenir compte d’un inconnu nommé « Plan Nord »Alors que tous les médias ont abondamment évoqué l’incroyable essor du secteur minier lié au Plan Nord, et alors que l’on s’attendait à une augmentation de la demande de services en santé, rien ne laisse présager, pour l’instant, que la région du Nord-du-Québec devra accroître ses effectifs médicaux. Une pratique sans pressionOriginaire de la région de Montréal, le Dr Gilles Lafontaine a découvert la région du Nord-du-Québec après ses études, en acceptant d’aller y faire une semaine de dépannage. C’était en 1988, la région souffrait alors d’une pénurie de médecins. Côte-NordUne qualité de vie malgré la pénurieOriginaire de Sept-Îles, la Dre Caroline Porlier savait qu’elle aurait à faire face à la pénurie de médecins en choisissant d’y établir sa pratique après ses études. « On travaille beaucoup, mais la qualité de vie que l’on trouve ici fait en sorte que l’on décroche facilement, dès qu’on sort de l’hôpital, dit-elle. On peut même retourner à la maison pendant les gardes, et il n’y a pas de trafic ! »Une région ouverte aux projetsDès qu’elle a entrepris ses études en médecine à l’Université Laval, après avoir complété une formation en ergothérapie et travaillé un an dans ce domaine, la Dre Annick Émond savait qu’elle retournerait à Port-Cartier, sur la Côte-Nord, où elle a été élevée.EstrieDe nombreuses initiatives de collaboration interdisciplinaireDans un monde idéal, les responsables du recrutement, à l’Agence de la santé et des services sociaux de l’Estrie, aimeraient accepter tous les médecins qui souhaitent venir travailler dans leur région. « Nous aimerions avoir autant de postes disponibles que nous avons de candidats ! » confirme Lynda Périgny, directrice des services, des affaires médicales et universitaires et directrice générale adjointe à l’Agence de la santé et des services sociaux de l’Estrie.Convivialité et solidarité à Lac-MéganticMême s’ils ne sont pas originaires de la région, la Dre Florence Michel et son conjoint ont complété leurs études à Sherbrooke et souhaitaient rester en Estrie. « Nous voulions demeurer à proximité de nos amis qui étaient encore aux études et pouvoir bénéficier de toutes les activités de plein air qu’offre la région », explique la Dre Michel.À lire aussiDossier: Nos régions - 1ère partie

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