De pair avec le désir d’aider les autres, la perspective d’un emploi stable et bien rémunéré attire les étudiants en médecine.

Ils sont étudiants en médecine au campus Mauricie de l’Université de Montréal. Tous sont en deuxième année, sauf Catherine Gauthier, externe 1.L’actualité médicale les a rencontrés à Trois-Rivières, de même que le Dr Guillaume Langlois, leur professeur de médecine de famille. Nous voulions sonder leurs motivations, leurs attentes, leurs espoirs…Voici leurs propos. Là où cela s’y prêtait, nous avons ajouté un commentaire de leur professeur.Pourquoi êtes-vous allés en médecine ?Simon Bradette : Pour la sécurité d’emploi vu que l’employeur, c’est l’État.Catherine Gauthier : Si l’on considère le temps passé en médecine, il y a sans doute d’autres métiers plus payants...Matthieu Gratton : La médecine, c’est un bon mélange de sciences pures et de sciences humaines, et une profession dynamique, où l’on rencontre des gens.Geneviève Beebe : Les études sont stimulantes et nourrissent ma curiosité intellectuelle. Et puis, on aide le monde...Maxime Gosselin : La médecine est une fusion de l’érudit et de l’humanisme, et j’aime ça. Et puis, oui, il y a la sécurité d’emploi. Et vive la diversité, car en médecine aussi, il existe une spécialité pour tous les tempéraments. On peut s’isoler en pathologie dans un laboratoire, ou travailler de près avec les gens...C’est vrai que la sécurité d’emploi est importante. Quand je vois qu’en Espagne, par exemple, la moitié des jeunes de mon âge sont au chômage.M. Gratton : J’ai bien des questionnements et plusieurs choix s’offraient à moi : philosophie, médecine, environnement. C’est vrai qu’avec la médecine on peut contribuer à changer le monde. Je note aussi que lorsque l’intérêt pour autre chose que la médecine se perd, il faut décider de le cultiver par soi-même, car on est tellement dans nos livres...C. Gauthier : J’ai choisi la médecine parce que j’ai toujours eu de la facilité en sciences. La médecine, notamment la chirurgie, est la discipline qui me permet le mieux de concrétiser ces connaissances, de les appliquer au quotidien avec les patients.La chirurgie me permet d’exploiter plusieurs de mes « talents » à travers une seule discipline. Par exemple, j’ai un côté artistique, je fais beaucoup de couture (moins maintenant, le temps manque). Mais si le choix de la chirurgie ne m’était pas permis, je serais sans doute moins portée à me donner à fond que si ça me passionnait. Si je fais chirurgie et si j’ai des enfants, si j’accouche le vendredi, je sais que je retravaillerai le lundi matin.Lire la suite du dossier «Des étudiants en médecine se racontent: Zoom sur la relève»

De pair avec le désir d’aider les autres, la perspective d’un emploi stable et bien rémunéré attire les étudiants en médecine.

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