Patient Compliance

La grève des quelque 1000 ambulanciers syndiqués à la FTQ a débuté, à 00h01 la nuit dernière, dans plusieurs municipalités du Québec.

Malgré une campagne de vaccination massive dans les écoles primaires et secondaires en 2011-2012, la proportion d'élèves adéquatement protégés contre la rougeole serait toujours inférieure à 95%. La transmission de la maladie dans la population reste donc toujours possible, indique le ministère de la Santé dans une mise à jour qui s’accompagne de modifications aux interventions auprès des contacts réceptifs.

L’Association québécoise des pharmaciens propriétaires répond à plusieurs questions émises par des pharmaciens au sujet de la facturation de certains frais accessoires en pharmacie.

Grâce à un partenariat public-privé, des ophtalmologistes de l’Institut de l’œil des Laurentides, à Boisbriand, ont touché le pactole. Une entente de plus de 34 M$ avec le gouvernement du Québec a permis à cette clinique de réaliser près de 60 000 chirurgies entre 2010 à 2014. Le hic, c’est que ces médecins ont facturé aux patients des millions de dollars en frais accessoires, parfois pour des actes inutiles. C'est ce que rapporte Radio-Canada dans son émission Enquête.

Les médecins qui continueraient d’imposer des frais accessoires non permis depuis le 26 janvier s’exposent à des amendes extrêmement salées de la part de la RAMQ en vertu de la Loi 92. En outre, ils contreviendraient aux deux nouveaux articles du Code de déontologie des médecins entrés en vigueur le jour même où ces frais ont été abolis.

«La rémunération à l’acte n’est pas le monstre que l’on pensait, et le salariat, pas la panacée», comme l’a souligné la Dre Yun Jen, présidente de l’AMQ. En fait, il semble que les problèmes ne viennent pas tant des modes de rémunération – puisqu’aucun n’est parfait – que du manque de régulation des modes de rémunération choisis.

Deux chercheurs à l’Université de Montréal et au CRCHUM se sont penchés sur les modes de rémunération dans différents pays et provinces canadiennes. De leur étude, Rémunération médicale et gouvernance clinique performante: une analyse comparative, il ressort qu’il n’y a «pas une solution optimale», à savoir un mode de rémunération qui garantisse la maîtrise de la dépense médicale tout en assurant une amélioration significative de la qualité des soins.

Le groupe de travail canadien chargé d’élaborer les lignes directrices pour l’utilisation des opioïdes dans le traitement de la douleur chronique non cancéreuse vient de publier ses recommandations préliminaires.