Cultural Competence

Un des grands changements dans la littérature médicale au sujet de l’utilisation de la TDM ces dernières années fut l’effort de trouver des règles permettant de limiter le nombre de TDM cérébrales chez les enfants souffrant d’un trauma crânien léger.

« En prêtant le serment d’Hippocrate, j’ai juré de mettre mes talents au service des gens souffrants et non des comptes en souffrance [...] On ne fait pas que demander aux médecins d’agir comme des comptables au service de l’établissement, on l’exige en menaçant les récalcitrants de pertes de privilèges ou d’une révision de l’allocation PREM», dénonce la psychiatre Sylvie Godbout, du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke.

Environ une hospitalisation sur neuf en raison d’une maladie mentale en 2009-2010 a été suivie d’une réadmission dans les 30 jours suivant la sortie, indique un nouveau rapport de l'ICIS.

«Je suis un très mauvais patient, je suis directif, je fais mon autodiagnostic, j’établis mon plan de traitement. Pour moi, un médecin et un patient dans une seule et même personne, ça ne va pas ensemble. Et pourtant...»

« J’ai plutôt constaté que les médecins patients se montrent collaborateurs, ce qui enlève bien de la pression. » Deux thèmes restent cependant difficiles à aborder avec eux...

Confronté à une demande croissante, le PAMQ cherche des cliniciens prêts à traiter d’autres cliniciens. Mais au fait, comment se comporte un médecin lorsqu’il devient patient ? Enquête sur le terrain.

La Dre Gaétane DeRome, 54 ans, a reçu à 26 ans un diagnostic de maladie bipolaire. Hospitalisée à plusieurs reprises dans la vingtaine, dont une fois en cure fermée, elle a dû interrompre ses études pendant six mois.

Depuis 2009, la prise en charge de sa propre santé et de son propre bien-être fait partie intégrante des devoirs du médecin.