Corporate Governance

La pression financière sur le système de santé est rendue intenable et les gouvernements sont à la croisée des chemins, a-t-il invoqué en point de presse mardi, dans le cadre du Conseil général de l'Association médicale canadienne, à Québec.

Dans le cadre du 150e Conseil général de l’Association médicale canadienne, les médecins ont été appelés à s’exprimer sur les valeurs et les énoncés qui définissent et renforcent leurs devoirs professionnels. Collégialité, respect, soutien et autogestion ont été évoqués par plusieurs d’entre eux.

Les usagers du Centre intégré universitaire de santé et des services sociaux de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal pourront désormais évaluer la qualité des services et du respect de leurs droits en répondant aux sondages distribués en centre hospitalier, en CHSLD, à domicile, en réadaptation et en centre jeunesse.

De retour de leurs vacances estivales, les députés poursuivent l’étude détaillée du projet de loi visant à revoir l’organisation clinique et la gestion dans les établissements de santé et de services sociaux.

L’Association médicale canadienne appelle le gouvernement fédéral à faire preuve de plus de leadership et d’initiative pour l’innovation dans le domaine de la santé, en déposant une étude selon laquelle les Canadiens font plus confiance aux provinces qu’à Ottawa à cet égard.

L'ancien député conservateur Terence Young demande à la ministre de la Santé Jane Philpott d'examiner personnellement la façon dont son ministère applique la Loi de Vanessa, qui oblige notamment les établissements de santé à rapporter les effets secondaires des médicaments. Il craint que Santé Canada ne tente discrètement de diluer ses pouvoirs.

Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a fait parvenir une lettre adressée à son homologue fédérale, Jane Philpott, dans laquelle il soutient que le Québec n’obtient pas sa juste part du financement du gouvernement du Canada pour l’informatisation du réseau de la santé. Voici ce qu'il reproche au gouvernement du Canada.

Il vaut mieux s’attaquer au surdiagnostic sans quoi il contribuera à mettre en péril les finances publiques du Québec, estime Normand Laberge, directeur général de l’Association médicale du Québec (AMQ).