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Bâbord amures

Blogues

  • 21/12/2015

    Le petit caneton de Noël

    «Je crois également que nous-mêmes, les traitants, assis de l’autre côté du bureau, drapés de nos toges de guérisseurs, auréolés de nos rôles de thérapeutes, pouvons aussi nous sentir comme Bozo en son château; et qu’il peut nous arriver, à nous-aussi, de sangloter La complainte du phoque en Alaska. Je me dis que plusieurs d’entre nous portent sans doute ce petit canard abandonné.»
  • 25/09/2015

    Lionel et sa demande d’aide à mourir

    «Cher Alain Vadeboncoeur, si Lionel (91 ans, veuf, dépressif, à bout, voulant en finir) était venu te voir pour te demander de l’aider à mourir, l’aurais-tu fait? J’ai le sentiment que tu répondras "non", justifiant ton refus par le fait que Lionel ne correspond pas aux critères…»
  • 09/09/2015

    Henri est dément!

    «On apprenait récemment, dans le Journal de Montréal, qu’Henri Richard, le célèbre joueur de hockey qui a gagné 11 coupes Stanley avec le Canadien, souffrait d’une démence. Grosse nouvelle! Et puis, après? Et qu’entend-on par démence?»
  • 13/08/2015

    Jean-Paul

    «J’apprends que Jean-Paul vient de mourir. Oui, je sais, vous n’avez aucune idée de qui est ce "Jean-Paul". Jean-Paul était mon menuisier. C’est avec lui que j’ai terminé la finition de ma maison. Ça me fait tout drôle. Comme si je venais de perdre un proche, comme si je venais de perdre un père.»
  • 04/08/2015

    Le DME, deux ans plus tard

    «Il y a deux ans, je vous parlais de mes déboires avec le DME que l’on venait alors d’implanter à la clinique. Et me voilà, aujourd'hui, encore devant mon écran. Comment ça va? me demandez-vous. Aussi bien vous le dire d’emblée: ce n’est pas le parfait bonheur, le DME n’est toujours pas mon ami!»
  • 13/07/2015

    Robineux, la suite

    «Comment les sans-abri et sans-domicile-fixe font-ils pour survivre? Sommes-nous seulement capables d’imaginer leurs conditions? Alors que, pour la plupart, nous sommes incapables de dormir sous la tente, même en plein été, même par très beau temps, eux frissonnent toutes les nuits dans des abris de fortune, emmitouflés dans des haillons, recroquevillés sur eux-mêmes...»
  • 25/05/2015

    En fume-t-on du bon, à Québec?

    «Dès qu’il est question de marijuana à des fins médicales, tout devient compliqué. On dirait que les opinions des uns viennent contredire les avis des autres, et que les règles établies par les premiers sont annulées par la position des seconds. C’est comme si tout s’embrouillait. De telle sorte que les médecins ne savent plus trop quoi penser…»
  • 29/04/2015

    Rien ne va plus pour le dépistage

    «Tous les tests de dépistage que nous faisons passer à nos patients, c’est précisément ce qu’on nous dit de faire. Et nous le faisons généralement très bien. D’ailleurs, avons-nous le choix? Malheur à nous si l’un de nos patients développe une maladie que nous aurions "négligé" de dépister. Nos chances de sortir indemnes d’une poursuite sont plutôt minces.»
  • 01/04/2015

    Marchez, que je vois comment va votre moral!

    «Je voyais mon collègue se promener dans le corridor, marchant d’un pas assuré, les épaules légèrement vers l’arrière, les bras rythmant la mesure, le ventre louvoyant doucement de bâbord à tribord, la démarche légère, l’allure désinvolte. On aurait dit Séraphin Lampion qui venait de vendre une assurance vie au Capitaine Haddock. Je me suis alors demandé si l’on pouvait présumer du moral d’une personne simplement en la voyant marcher.»
  • 12/02/2015

    Les chaussures italiennes

    Billet de Saint-Valentin
  • 09/02/2015

    Médecins «brûlés» cherchent sortie de secours

    Supposons que vous soyez brûlés par votre travail. Supposons que vous soyez aux prises avec un directeur qui trouve que vous ne travaillez pas suffisamment et qui vous en demande davantage. Il se met à planifier la fréquence de vos consultations. Il songe même à vous imposer des quotas... Que pourriez-vous faire?
  • 17/12/2014

    Robineux

    «J’aimerais écrire un conte de Noël. Ça parlerait des robineux que l’on voit un peu partout dans les grandes villes, jonchant les rues, réfugiés sous les portiques et les viaducs, squattant la chaleur des bouches de métro. Ça parlerait de ceux que je vois, beau temps, mauvais temps, sous le grand porche de LaBaie, avec leurs chiens et leurs amoncèlement de couvertures.»
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