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Roger Ladouceur

Author Profile

Médecin de famille au GMF-U Verdun et à la Coopérative-en-santé de Beauharnois.
Professeur agrégé de clinique, Département de médecine familiale, Université de Montréal.
Fellow et Médecin à vie du Collège des médecins de famille du Canada

ARTICLES BY THIS AUTHOR

  • 18/07/2016

    Chronique estivale: l'Islande

    «Vous m’auriez dit que l’Islande était peuplée de Vikings musclés, arborant de grosses barbes rousses et voguant sur leur drakkar; que leurs femmes étaient les plus belles femmes au monde; que leurs montagnes étaient peuplées de gnomes qui vivaient dans des maisons en tourbe; vous m’auriez donc dit cela que je vous aurais certainement cru. Or, aussi incroyable que cela puisse paraître, tout cela est vrai… à quelques détails près!»
  • 17/06/2016

    Immersion clinique en psychiatrie

    «Devant le prévenu siégeait le tribunal. Petit tribunal que celui-là: un avocat qui présidait la séance, une psychiatre et un psychologue. Ils devaient juger de la dangerosité de l’individu. Le pauvre homme avait commis des crimes. Il avait proféré des menaces, des menaces de mort. Il avait été accusé de voies de fait, un jour, il y a bien longtemps de cela, alors qu’il avait perdu la tête. Des voix lui avaient dicté ces comportements fous...»
  • 24/02/2016

    Jeunesse éternelle

    Bob m’a dit: «Tu devrais aller voir "Ioutte".» N’étant pas parfaitement bilingue, il a fallu que je le fasse répéter: «Ioutte?» «Pas Ioutte, no no (!)… Youth… Youth, comme "Jeunesse", m’a-t-il répété deux fois avant que je ne finisse par comprendre. Tu devrais aller voir "Youth", c’est un film qui parle de la vieillesse et du sens de nos vies.» Je suis donc allé voir «Youth». Je vous en parle, parce que je suis pas mal convaincu que vous n'irez pas.
  • 15/02/2016

    L’amour dans l’âme

    «Cher Cupidon, pour la St-Valentin, j’aurais aimé t’écrire une belle carte, mais… je n’y suis pas parvenu! Je n’y suis pas parvenu parce que ta fête arrive tout juste après la semaine de prévention du suicide. Or, on nous apprend que chaque année, au Québec, approximativement 1100 personnes s’enlèvent la vie. Ça fait du monde, ça! C’est presque autant que la population de mon propre village...»
  • 21/12/2015

    Le petit caneton de Noël

    «Je crois également que nous-mêmes, les traitants, assis de l’autre côté du bureau, drapés de nos toges de guérisseurs, auréolés de nos rôles de thérapeutes, pouvons aussi nous sentir comme Bozo en son château; et qu’il peut nous arriver, à nous-aussi, de sangloter La complainte du phoque en Alaska. Je me dis que plusieurs d’entre nous portent sans doute ce petit canard abandonné.»
  • 25/09/2015

    Lionel et sa demande d’aide à mourir

    «Cher Alain Vadeboncoeur, si Lionel (91 ans, veuf, dépressif, à bout, voulant en finir) était venu te voir pour te demander de l’aider à mourir, l’aurais-tu fait? J’ai le sentiment que tu répondras "non", justifiant ton refus par le fait que Lionel ne correspond pas aux critères…»
  • 09/09/2015

    Henri est dément!

    «On apprenait récemment, dans le Journal de Montréal, qu’Henri Richard, le célèbre joueur de hockey qui a gagné 11 coupes Stanley avec le Canadien, souffrait d’une démence. Grosse nouvelle! Et puis, après? Et qu’entend-on par démence?»
  • 13/08/2015

    Jean-Paul

    «J’apprends que Jean-Paul vient de mourir. Oui, je sais, vous n’avez aucune idée de qui est ce "Jean-Paul". Jean-Paul était mon menuisier. C’est avec lui que j’ai terminé la finition de ma maison. Ça me fait tout drôle. Comme si je venais de perdre un proche, comme si je venais de perdre un père.»
  • 04/08/2015

    Le DME, deux ans plus tard

    «Il y a deux ans, je vous parlais de mes déboires avec le DME que l’on venait alors d’implanter à la clinique. Et me voilà, aujourd'hui, encore devant mon écran. Comment ça va? me demandez-vous. Aussi bien vous le dire d’emblée: ce n’est pas le parfait bonheur, le DME n’est toujours pas mon ami!»
  • 13/07/2015

    Robineux, la suite

    «Comment les sans-abri et sans-domicile-fixe font-ils pour survivre? Sommes-nous seulement capables d’imaginer leurs conditions? Alors que, pour la plupart, nous sommes incapables de dormir sous la tente, même en plein été, même par très beau temps, eux frissonnent toutes les nuits dans des abris de fortune, emmitouflés dans des haillons, recroquevillés sur eux-mêmes...»