Assemblée générale annuelle de l’OPQ: retour sur une année dédiée à la préparation des nouvelles activités

La majorité des membres n’assistant pas aux assemblées générales annuelles de l’Ordre des pharmaciens du Québec – une centaine d’entre eux étaient présents à la plus récente, tenue en juin –, voici un résumé de certains dossiers dont il a été question à l’assemblée de juin dernier.La présidente Diane Lamarre a abordé la Tournée 2012 de l’Ordre dans 16 villes du Québec, les préparatifs nécessaires à l’entrée en vigueur de la Loi 41, l’interdisciplinarité et le partage d’information entre les professionnels de la santé (ordonnances collectives, nouveaux actes, Dossier de santé du Québec, etc.), l’importance de surveiller la pharmacothérapie des patients, la sécurité du circuit du médicament (pénuries, détournement, contrefaçon, etc.), la spécialisation en pharmacothérapie avancée, le projet de révision du rôle des ATP et, enfin, certaines pratiques commerciales.La tournée régionale de l’automne 2012 a connu un nombre record de participation pour ce genre d’événements (plus de 1250 pharmaciens), a observé Diane Lamarre. Cette tournée portait sur l’entrée en vigueur de la Loi 41, le nouveau programme d’inspection professionnelle, la surveillance de la sécurité du circuit du médicament, l’éthique et les pratiques commerciales.La permanence mobilisée par la Loi 41Manon Lambert, directrice générale et secrétaire de l’OPQ, a été exemptée de présenter son rapport aux membres. Elle a toutefois mentionné à L’actualité pharmaceutique que le dossier le plus important de la permanence a été sans contredit les travaux nécessaires à l’entrée en vigueur de la Loi 41. « Huit projets de règlement ont été rédigés à l’interne en collaboration avec le Collège des médecins. Par la suite, nous avons préparé les formations obligatoires et nous avons amorcé la rédaction d’un guide d’exercice en collaboration avec le Collège des médecins. »Elle souligne aussi que le volume des activités régulières de l’OPQ a continué d’augmenter de façon importante, par exemple les demandes d’information des membres, les demandes d’enquête au syndic et les demandes d’admission de pharmaciens hors du Québec.Surplus d’environ 330 000 $L’OPQ a terminé son exercice 2012-2013 avec un surplus de 329 484 $, soit 374 743 $ de moins que l’exercice précédent. Ses revenus ont totalisé 8 206 207 $ en 2012-2013, une baisse de 530 512 $ par rapport à l’exercice 2011-2012 attribuable à une réduction des amendes disciplinaires et des contributions volontaires. Ces montants s’étaient élevés à 176 200 $ en 2012-2013, comparativement à 1 299 200 $ en 2011-2012 (en raison du dossier des rabais-ristournes à des pharmaciens propriétaires).Quant aux dépenses de l’OPQ, elles se sont chiffrées à 7 876 723 $, en baisse de 155 769 $ en 2012-2013 comparativement à 2011-2012, « notamment en raison des postes non comblés d’inspecteurs et de la fin du dossier de conciliation [rabais-ristournes] », explique Manon Lambert. Au 31 mars 2013, l’actif net de l’OPQ s’élevait à 5 344 047 $, soit 329 484 $ de plus qu’au 31 mars 2012 et 1 033 711 de plus qu’au 1er avril 2011.Pour son exercice 2013-2014, l’OPQ prévoit un budget équilibré, soit des revenus et des dépenses de l’ordre de 9 401 200 $.Outre ses dépenses régulières, l’OPQ déboursera de nouveaux fonds pour l’entrée en vigueur de la Loi 41 (formations et communications) et l’ajout de personnel, entre autres à sa direction des enquêtes. Enfin, les membres ont voté pour une hausse de 2 % de leur cotisation 2014-2015.Des membres ont posé certaines questions aux élus de l’OPQ sur l’inspection professionnelle dans les milieux. L’OPQ a confirmé que ses inspecteurs effectuent maintenant des inspections de milieu uniquement dans les établissements de santé. « Pour les pharmaciens communautaires, même s’il n’y a plus d’inspection de milieu, des facteurs organisationnels (nombre de pharmaciens et d’ATP, automatisation de la distribution des médicaments, etc.) sont tenus en compte lors des inspections individuelles des pharmaciens et des recommandations peuvent être ensuite envoyées aux pharmaciens propriétaires », a expliqué Manon Lambert.

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