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L’ancien ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, Réjean Hébert a récemment été nommé doyen de l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM), poste qu’il occupera à compter du 1er juin prochain.

Les patients de trois hôpitaux québécois qui ont dû évacuer les établissements en raison des inondations devront attendre de quelques semaines à quelques mois avant de pouvoir les réintégrer, a indiqué mardi le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette.

L’étude des crédits du ministère de la Santé et des Services sociaux, le 2 mai dernier, a permis d’apprendre que les départs des urgences s’avéraient extrêmement coûteux pour le système de santé.

Alors que les rendez-vous et les soins non urgents ont été annulés lundi dans les hôpitaux de Hull et de Gatineau à cause des inondations, les activités ont repris leur cours normalement mardi au CISSS de l’Outaouais.

Père des lois 10 et 20, qu’il a imposées sous la menace aux médecins spécialistes et aux médecins de famille, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, change de ton et de façon de faire dans le dossier des supercliniques. «On n’est pas dans un mode d’imposition», a-t-il déclaré lors de l’étude des crédits de son ministère, le 2 mai dernier.

La météo des derniers jours a causé bien des maux de tête aux établissements de santé de Montréal. Après l’évacuation préventive du pavillon Pierrefonds du CIUSSS du Sud-de-l'Île de Montréal samedi, le pavillon Albert-Prévost de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal a dû procéder au transfert de ses 86 patients, dimanche soir.

La nouvelle version du Programme de désignation réseau pour les groupes de médecine de famille, en date du 13 avril dernier, comporte quelques changements notables que le ministère de la Santé qualifie d’«ajustements issus de consultations et d'échanges avec les départements régionaux de médecine générale et la FMOQ». De son côté, cette dernière s’est engagée à favoriser la création de 40 GMF-R d’ici le 1er mars 2018, dont 28 avant le 1er juillet prochain.

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec a été informé du fait que les médecins puissent embaucher eux-mêmes leur personnel au sein des supercliniques. Selon le syndicat, cela pourrait nuire aux soins prodigués aux patients, puisque ces professionnels seront «sous la tutelle» des médecins, qui seront leur employeur.