Quand la Dre Annie Léger a réuni ses 12 chefs de département pour les informer qu’on ne pouvait plus fonctionner avec des services fermés, un lourd silence s’est abattu sur le groupe.
C’est le thème du récent colloque annuel tenu par l’Association des conseils des médecins, dentistes et pharmaciens du Québec. Au-delà du seul «comment», s’interroger aussi sur le «pourquoi» du geste médical.
Le « moonlighting » et les changements apportés aux gardes de 24 heures constituent deux des principaux dossiers qui préoccupent actuellement les résidents. L’actualité médicale fait ici le point sur ces sujets et donne la parole à quelques résidents.
«On connaît bien les problèmes du réseau, on a une bonne idée des solutions. Là, nous avons besoin de leadership médical pour passer à l’étape suivante...»
R3 inscrite au programme de médecine d’urgence de l’Université Laval, la Dre Isabelle Bradette a choisi de vivre ses expériences de moonlighting dans trois établissements où elle faisait déjà des stages de médecine familiale...